de PAGE 291 ET 292 , JEAN D’RMESSON ÉCRIT : »…. Quand les offiviés de Souville , coupé de tout contact ,
»abandonné de Dieu et des hommes , avaient été tués jusqyuau dernier ,
« iaabandonné de Dieu et des hommes ,tués jusqu »au dernier ,
»il avait pris le commandement avec le grade de lieutenant .
»il restait souxante-seize hommes , la plupart
» d’entre eux étaient des tirailleurs sénégalais qui faisaient horreur aux Allemands .
» Il se passa amors quelque chose d’un peu inattendu . Le lieutenant kléber Dupuy se prit-il d’affection pour ces grands gaillards noirs qui
» se jetaient à l’assaut en riant à gorge déployée et en lançant des obscénités que personne ne comprenait ? Se dit-il avec phisosophie qu’il n’y a
» rien d’autre à faire qu’à jouer le rôle auquel le conviait le destin si cher à ces stoïciens dont il avait toujours un volume dans la poche et qu
qu’il lisait volontier , accoudé dans la casemete , entre deux bombardements ? «
Il restait bien à Kléber Dupuy soixante hommes quand il arriva au niveau du fort de Souville ,allant aux Carrières comme il en vait l’ordre …; mais ce n’étaient pas des sénégalais ! seulement des hommes
du 7° R.I. de Cahors . Ils ne se jetaient pasà l’assaut en riant à gorge déployés , mais avec toute leur ardeur patriotique , sachant que nombre d’entre-eux y laisseraient leur vie , tout en faisant confiance en celui
qui les commandait sachant qu’il ferait de son mieux pour que le maximum d’entre eux sorte vivants de ces combats .
Chacun d’eux , à leur place allaient jouer » le rôle auquel le convient leur destin » Ils ne devaient pas se trouver à Souville …. mais lecolonel commandant les » Carrières » avait besoin urgent de renforts et les
demandait d’urgence ; c’est la 3° cie du 7° R.I. qui fut désignée au milieu de la nuit du 11 juillet pour se rendre aux » Carrières » . La compagnie dut traverser plusieurs nappes de gaz et subir plusieurs
bombardements , si bien qu’ils n’étaient plus que soixante en arrivant au niveau du fort de Souville dont la garnison n’était plus en état de défendre le fort .
Le, », destun » de Kéber Dupuy le menait à prendre une décision imprévue : ne pas se rendre aux » Carrières » ou il en avait reçu l’ordre mis rester au fort pour en assurer la défense ?
« … ou fut-il frappé comme Saül sur le chemin de Damas parune illumination qui lui fit brûler ce qu’ilavait adré et adorer ce qu’il avait
brûlé ? Pour une raison ou une autre , face aux troupes d’assat du Kronprinz , le lieutenant Dupuy … pacifiste , institututeur de son état , se
changea du jour au lendemain en héros national »
Kléber Dupuy , contrairement à l’ état-major comprit que Verdun risquait d’être investi par les allemands s’ils venaient à s’emparer du fort de Souville … les défenseurs du fort , blessés , gazéz , morts étaient
( y compris leur colonel) hors d’état de défendre le fort lequel pouvait être pris par l’ennemi , comme celui du fort de Doumont sans défenseurs pour faire face à l’assaut de la troupe adverse . … et Verdun
à 3,5 km pouvait voir déferles ceux qui n’attendaient que cela depuis plusieurs mois . …. » …sauf ordre contraire , je reste au fort et j’en assure la défense « et il mit le fort en état
de faire face à l’ennemi , à l’aide de sa simple réflexion …. je ne sais pas s’il a eu beoin de l’aide Anarias envoyé par Dieu » pour le remplir d’esprit saint »… je pense qu’il prit sa décision en pleine conscience
de la nécéssité de désobéir aux ordres , au risque d’être jugé par le conseil de guerre …. sa consciende lui a dit de défendre le fort avec les hommes qui lui restaient , sachant fort bien que si l’ennemi arriva
arrivait au fort , il y aurait un combat à corps à corps et que nombre d’entre-eux y laisseraint leur vie .
A S U I V R E