L’ARMÉE SERBE EN DEROURE SE REPLIE VERS L’ADRIATIQUE ENTRAINANT UN FLUS MIGATOIRE DE POPULATIONS A LA DERIVE QUI ÉCHOUENT A
AJACCIO .
Pendant la guerre de 14-18 , la Corse bien qu’affaiblie par la présence de ses hommes au front et affamée par la pénurie e a su partager le peu qu’elle possédait
en accueillant sur son sol des milliers de réfugiés Serbes et Syriens .
« Ils sont 750 juifs syriens « à débarquer à Ajaccio en décembre 1915 . Des femmes et des enfants sont nombreux parmi ces makheureux réfugiés
qui pour la plupart ne parlent pas français .
Simon Garibaldi écrit « Des réfugiés syriens , prés de 2000 arrivent en corse à la fin de cette année . Plus de 750 sont
difficilement hébergés à Ajaccio , faute de place ou de bonne volonté.Un local est aménagé en synagogue afin que les
Syriens de confession bébraique puissent célébrer leur rite . Ces populations déplacées fuient la guerre . «
Entre 1915 et 1918 , ils seront plus de 4 000 Serbes à tenter de vivre sur cette île refuge ou la population tente de leur rendre leur séjour moins pénible . Au cours
des quatres années de conflit , la Corse est devenue une véritable d’asile . Au cours des premiers moins , on pense que leur séjour n’est que provisoire .Puis il faut se
rendre à l’évidence …. les réfugiés sont appelés à partager quotidiennement la vie des insulaires , pour plusieurs mois , peut-être plusieurs années.
Les pouvoirs publics sont dépassés par les besoins de cette migration et un Comité se met en place pour leiur venir en aide. Le Comité Franco-Serbe fait appel
aux généreux Corses afin qu’ils donnet leurs vieux vêtements … des peignoirs neufs pour les femmes . Des distributions de vêtements sont organisées dans les locaux
de la préfecture d’Ajaccio .
Le guerre se prolongeant , la Corse soumise à de dures restrictions alimentaires , les Serbes furent accusés d’être responsables du marché noir et de l’augmentation
du tarif des denrées alimentaires . Mais la Corse ne peut qu’être fière de sa capacité d’accueil et de la manière dont elle a y fait face. en aidant ces populations
à la dérive , elle a su partager le peu qu’elle avait .
NOTE: Le prochain et dernier article sur la Corse pendant la Grande Guerre : Le livre d’or des corses morts en 14-18 … trésor méconnu qui dormait dans la
paroisse du sacré -Coeur d’Ajaccio .